« Cédrix Crespel peint et dessine la femme. Cédrix Crespel peint et dessine sa femme. Cédrix Crespel peint des signes de sa femme. Cédrix Crespel, des signes, sa femme. Cédrix Crespel signe sa femme. Sa femme signe Crespel. La femme, signe Crespel…

Ce que ces mots, maladroitement, mobilisent, a pris forme au cours de deux décennies depraxis Crespel. Progressivement, par essais, du statique au dynamique. Une histoire de mouvement. Un jeu de digressions, de nuances, de différances. Le travail de Crespel, c’est donc cela: une manipulation constante du peindre pour une émancipation des carcans dogmatiques. Ici, pas d’école, pas de filiation, pas de genre, pas de lecture verticale où le spectateur, relégué au bas d’une hiérarchie revancharde, devrait humblement troquer des traits pour des lettres, des formes pour des palabres, dans l’espoir d’atteindre une idée suprême que l’artiste dans son goût de la différence et de l’inaccessible aurait travesti sous des codes représentatifs dont lui seul posséderait les clés. Non, Crespel, ce ne sont pas les fantasmes du Me, I and Myself. C’est l’amour du langage comme outil et comme espace, où l’ère et le temps constituent un point de départ mais jamais un absolu ou une fin. Bref, si vous aimez les possibles et redoutez les vérités, vous adorerez CRESPEL. »

Guillaume Rivera   Auteur, critique et cinéaste

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« La peinture de Cédrix CRESPEL est une odyssée sensuelle. L’artiste y décline des femmes indépendantes et passionnées qui se jouent des rôles que la société veut bien leur accorder. Il est celui, qui nous apprendra, de gré ou de force, à voir, à nous défaire de nos habitudes pour entrer dans un univers autre, où ce qui habituellement est invisible devient visible. Cédrix CRESPEL peint son obsession pour les jambes et les dessous féminins. Dans sa peinture, tout est dit ? de la tension du désir qui le parcourt, des obsessions qui le hantent et surtout du talent à les suggérer.

Frondeuses, rebelles, espiègles, les femmes de Cédrix CRESPEL réinventent les codes de l’amour et dressent les portraits de femmes éminemment modernes..

Pourtant, au cœur de sa création, une histoire d’amour audacieuse et impertinente – celle très personnelle de l’artiste et de sa femme. Tels les amours de Dali et Gala, Cédrix CRESPEL rend hommage depuis toujours à sa muse… »

Estelle Guilié   Directrice Artistique « Fondation Montresso » Maroc 

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  « Où sont les femmes ? Elles sont sur les toiles de Cédrix Crespel, habillées de couleurs chatoyantes, belles de jour comme de nuit.

Les Orientales de Cedrix échappent aux clichés. Normal : elles sont peintes avec l’amour d’un artiste qui refuse de choisir entre la froideur de l’ordinateur et l’arbitraire du trait de spray can.

Avec Cedrix, le graff se fait sensuel, la femme se voile de reflets pop, s’abandonne à la sensualité multicolore en gardant son mystère.

Femmes dominantes mais fragiles, femmes oxymores, femmes dont le pouvoir est dans le regard, l’attitude, le style. Des femmes Bazooka, des femmes au regard transperçant l’œil de celui qui les admirent.

L’exotisme de Cedrix vient de loin. Le sexe est là, habillé d’une sensualité qui n’a jamais besoin de s’imposer. Glycéro mais pas gynéco, le sexe selon Crespel fascine le spectateur qui s’y plonge.

Le peintre invente un monde parallèle dans lequel ses amazones se promènent en liberté. Dans une lumière éclatante, leur soleil étant ici remplacé par la palette de l’artiste, l’homme qui aime les femmes leur rend hommage.

Regard en gros plan, pose provocante, jambes écartées, yeux fermés d’après l’orgasme ou grand ouvert de l’amour, les dix femmes de Cedrix Crespel nous invitent à entrer dans son monde. À traverser le miroir et à pénétrer dans ses tableaux. Pour célébrer l’éternelle féminité de l’Orient, celle du désert et du soleil, du passé et du futur. »

Olivier Cachin, Ecrivain, journaliste

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« Les draps des toiles de Cedrix Crespel portent en filigrane, depuis toujours, un motif fondamental : l’érotisme. La volupté, furieusement contenue par les uns, hypocritement ignorée par les autres, tolérée sous conditions, déclenchée avec certaines recettes, occupe une place essentielle dans la peinture au point que l’art parfois n’en est que le prétexte plus ou moins avoué : elle est chez lui magistralement traitée sans complexes.

Par ses œuvres le peintre assouvit des fantasmes, des fantaisies, des caprices, des frasques, des excentricités, des histoires, qu’il nous donne en partage de façon spectaculaire. Si de manière romantique ou trivial, il aime toutes ses modèles qu’il célèbre comme des Muses, Maman ou Putain, Madone ou Madeleine, Marie ou Maryline, maîtresse ou esclave… »

Renaud Faroux, Historien d’art

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   « Ses compositions évoquent le plan cinématographique, la lumière d’un David Lynch. Impression glacée confirmée par les à-plats parfaits, à la Glycéro, mais contredite avec ambiguïté par le travail énergisant des couleurs. L’inattendu, l’impression de menace qui rode, trouve son origine dans la présence incongrue des taches et dans la mise en scène de corps résignés à la traque dont ils sont l’objet. Car « sa » femme semble préparée calmement au combat. Soumise au regard, elle ne l’est pas dans l’absolu et passe sans complexe du statut de proie à celui de maîtresse. Dans cet univers porno-graphique, elle reste une déesse inaccessible. Brillante mais intouchable…

Résolument contemporaine, l’ensemble de son oeuvre séduit par la richesse de son analyse et de son énergie. »

Cecile Dufay Fondatrice de la Galerie « edgar Le Marchand D’Art »

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